Commission nationale Enseignement Supérieur et Recherche du PCF

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APPEL du Front de Gauche Pour en finir avec la précarité dans la recherche et l’enseignement supérieur

 

Casse des métiers,  haro sur la fonction publique,  précarité, assez ! Commencé dans la violence légale avec le vote à la sauvette de la loi LRU, le quinquennat Sarkozy s’achève par des coups redoublés contre ce qui constitue une part de l’avenir du pays.  Avec méthode et jusqu’au bout, on détricote tout ce qui a fait de l’enseignement supérieur et de la recherche publics en France un service public national de pointe offrant de garanties d’indépendance intellectuelle fondamentales. Après le ballon d’essai de J.‑F. Mancel (UMP) en janvier dernier, voici L. Hénart (UMP) qui veut, dans le cadre de la Loi de Finances 2012, mettre fin au statut de fonctionnaire d’État aux universitaires.  La précarité et la précarisation constituent le credo de la droite au pouvoir, celui du MEDEF, de la Table Ronde des Entrepreneurs Européens, et des marchés financiers. Dans tous les domaines de l’enseignement supérieur, comme dans les autres secteurs de l’activité sociale et économique, cette politique conduit au désastre. Elle n’a créé nulle part une efficacité nouvelle. Elle a créé partout des situations scandaleuses, frappant le plus souvent les femmes, et en masse les jeunes ; elle a créé partout la désorganisation, l’amertume de la qualification non reconnue, la démotivation, l’indignation, la colère légitime. Cette politique qui foule aux pieds la dignité des êtres humains avant toute chose, il est plus que temps d’y mettre un terme.  Travailleurs scientifiques de toutes disciplines nous vous appelons à débattre avec nous. Parce que nous pensons que le devoir d’une politique de gauche issue des urnes en 2012 est de mettre un terme définitif à ce saccage des vies humaines, à cet étouffoir d’avenir. Parce que nous pensons qu’une politique de gauche résolue a les moyens de ce choix. Parce que nous pensons que notre pays, l’un des plus riches de la planète, doit pour ce faire, se libérer de la dictature de la finance. Avec ce choix, notre pays donnerait une impulsion considérable à toutes celles et ceux qui dans l’Union Européenne, dans leur diversité, cherchent les moyens de sortir de l’horreur économique. Rejoignez-nous !  Construisons ensemble les solutions alternatives. Mettons en commun nos énergies, nos idées. En nous rassemblant ainsi dans l’élaboration de solutions alternatives, nous donnerons du punch à toute la gauche. Elle en a besoin.

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